Corse – GR20
Le GR20 est réputé pour être le sentier de longue randonnée le plus difficile d’Europe. Officiellement il fait un total de 180 à 200 km, pour un dénivelé total positif de 12 000 m. Le nombre d’étapes officiel est de 16, mais plusieurs vont doubler des étapes pour faire le trajet en 10 jours, voire moins. Sur les réseaux sociaux, on rouve toutes les opinions, certains le trouve facile, d’autres estiment que c’est plus de l’escalade par moments que de la rando.
Alors difficile, ou facile?
J’ai décidé d’aller voir sur place ce qui en est, cet été, avec mon fils. Nous avons opté pour faire le parcours en 15 jours, question de bien profiter des paysages, de ne pas avoir à partir à 5h du matin et constamment avoir peur d’être pris dans des orages, courants en après-midi fin-août. Déjà les étapes requièrent entre 5h30 à 8h de marche par jour, ça me paraissait amplement suffisant. Et mon optimisme prudent avant de démarrer le GR20 s’est transformé en réalisme en court de route: les temps et les distances indiquées dans les guides sont souvent sous-estimé(e)s. Les sections brièvement résumées dans le guide s’avèraient souvent interminables, surtout les descentes vers les refuges de la partie nord. Alors finalement la clé c’est de bien gérer ses attentes, et donc pas trop se fier aux guides, et être prêt à tout 🙂
Bref, tout ça pour dire que le GR20 est souvent technique, y’a des surprises et de petits passages techniques sur chaque étape, au nord comme au sud, et rarement on trouvera une section ‘roulante’ comme disent les coureurs de trail. Il faut constamment être attentif à où l’on pose le pied, jamais un appui horizontal, alors l’idée de se filmer tout le long est rapidement passée à la trappe. Bref, la Corse qu’on traverse via le GR20, c’est un gros tas de cailloux! Vraiment joliment agencés, les cailloux, mais tout de même!
Cela étant dit, c’est magnifique, l’effort en vaut largement la peine. Les paysages de montagne sont époustoufflants, parfois on voit la mer des deux côtés, et tous les jours en passant un col (ou une Bocca, comme c’est appelé ici) on à hâte de voir le paysage qui se dévoilera derrière. En plus de cela, au fil des jours, il se crée une communauté avec les autres randonneurs qui font les mêmes étapes, et les moments passés aux refuges font partie de l’aspect vraiment agréable de cette aventure.
Note 1: J’ai laissé la Nikon à la maison cette fois-ci, alors toutes les photos sont simplement prises avec le téléphone mobile. D’où une qualité plus moyenne, et surtout pas moyen de vraiment recadrer après-coup (trop de compression).
Note 2: Pas de tente, pas de matelas, pas de bouffe, le strict minimum, mon sac faisait 10kg sans l’eau. Nous avons donc loué les tentes de refuges et mangé les plats proposés aux randonneurs (indice: pas mal souvent des pâtes). À de rares endroits nous avons pu dormir à l’hôtel.
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