Baños
Baños, située à 1800m d’altitude était notre point de chute pour l’extension du Chimborazo (situé à 2h de route). Avant et après la parenthèse sur le Chimborazo, nous avons pu visiter quelques attraits de la région. Baños est un centre très populaire auprès de la population locale ainsi que des touristes pour des activités sportives de toutes sortes (rando, vélo de montagne, équitation, rafting, sauts en bungee et zip lines, etc…). Là c’était tranquille dû aux manifestations récentes.
Puis par la suite nous sommes rentrés vers Quito pour une dernière nuit et prendre notre vol de retour.




















































Chimborazo (6234m)
C’est la fin du voyage officiel, nos compagnons ont quitté à ce point-ci pour retourner vers Quito et retourner au Québec. Pour ma part (et un ami), nous prenons la route de Baños, pour aller dormir, et puis pour rejoindre le Parc National du Chimborazo.
Au départ, ça me paraissait une bonne d’idée d’ajouter une extension à ce voyage pour aller aussi grimper le Chimborazo, la plus haute montagne de l’Equateur. Vu que la Terre n’est pas ronde mais plutôt ‘ovale’, le sommet de cette montagne située près de la ligne équatoriale a la particularité d’être le point le plus éloigné du centre de la terre, même par rapport au sommet de l’Everest. Bien. Je n’avais évidemment pas pensé que l’ascension du Cotopaxi serait si exigeante, et que je disposerais de seulement 36h avant de démarrer ma nouvelle ascension. En plus on devait être deux, mais mon partner de montagne ne pouvait pas suivre (longue histoire). Grimper seul avec un guide, en bout du compte, c’est bien plus difficile que grimper en cordée de trois. On est seul dans sa tête et pas moyen de s’encourager.
Mais bon, tant qu’à être là, et que le guide aussi était là, j’ai finalement décidé de quand même tenter l’ascension (au départ j’y avais renoncé). Au moins je ne pourrais pas regretter de ne pas l’avoir essayé. Nous sommes donc partis à 21h (oui, oui, si tôt le soir) pour l’ascension. Au départ du refuge à 4800m, cela fait 1450m de D+.
Je n’ai pas de photos vu qu’il faisait noir. Nous n’étions que deux cordées au grand total sur la montagne (un client et un guide chacun). Déjà à la section rocheuse je commençais à chercher mon énergie. À un certain point, la pente m’a semblée continue, encore plus à pic que sur le Cotopaxi, pas vraiment de lacets ici pour mitiger l’effort. En dirigeant la frontale vers le haut, ça semblait sans fin. La cordée qui nous suivait a fini par accepter de nous dépasser. De là, j’ai pu continuer jusqu’à environ 3h du matin.
Nous étions environ à 5900m, mais il me fallait des arrêts de plus en plus fréquents. J’aurais possiblement pu compléter les 300m manquants, mais encore faut-il pouvoir redescendre après! J’ai donc décidé de rebrousser chemin à ce point-là.
La descente m’a parue interminable, et finalement c’est vers 6h30 du matin que nous avons rejoint le refuge.
Après 1h de sommeil, nous avons repris la route vers Baños.





















Cotopaxi – Ascension (5897m)
L’ascension du Cotopaxi se fait principalement de nuit. Nous serons trois à tenter l’ascension, avec chacun un guide de montagne certifié. Nous partons de Tambopaxi vers 22h pour rejoindre à 22h45 le stationnement qui marque le début du sentier à 4600m. Nous atteignons d’abord le refuge José Rivas (4800m) une heure plus tard. Puis à minuit, alors qu’il se met à neiger, nous démarrons l’ascension par la voie normale, nous avons 1100m à grimper.
Au départ nous sommes plusieurs cordées sur le sentier, jusqu’à ce que nous arrivions à la limite de la neige (vers 5100m), où il fait pas mal plus froid, et où nous mettons nos crampons. De là, les cordées sont pas mal plus espacées, je ne vois même plus mes compagnons. Heureusement que le guide connait le chemin car on n’y voit pas grand’chose. On traverse quelques crevasses puis on suit une pente plus douce qui nous mène jusqu’à 5500m, puis de là ça grimpe pas mal raide jusqu’au sommet.
Il neige toujours. J’aimerais bien prendre ça un peu plus lentement, mais mon guide semble déterminé à en finir vite. Les derniers 100-200 mètres me demandent des efforts qui me laissent sans souffle et sans énergie, et je ne vois pas la fin de cette pente. Nous sommes tous près, on sent le souffre des vapeurs du volcan. Il fait à peine clair quand on rejoint le sommet. Il est 5h50. Il n’y a que quelques cordées qui sont déjà là, mais surtout on ne voit rien du tout. C’est dommage, j’aurais vraiment aimé voir le cratère!
On reste à peine 10 minutes puis on reprend le chemin en sens inverse. Nous croisons Sébastien avec son guide vers 6h10, il n’est qu’à 100m du sommet. Puis vers 6h25 nous croisons le gros des autres cordées. Nous sommes toujours dans le brouillard mais il fait assez clair pour éteindre la frontale. Puis c’est la descente par une voie un peu plus directe. Nous ne voyons presque personne, sauf deux grimpeurs qui descendent devant nous, leur pas s’effacent presque sous l’effet de la neige et du vent. Ce n’est que vers 7h30 que le ciel commence à se dégager. Nous arrivons (tous ensemble) au refuge vers 8h30, et la montagne se dévoile (un peu tard par contre). Et de là nous atteignons le stationnement à 9h00, pour arriver à Tambopaxi exactement 12h après notre départ.
Nous aurons tous les trois réussi le sommet. Et puis après une douche rapide et un petit déjeuner, nous devons déjà partir, pas vraiment le temps de dormir!


























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