Buenos Aires

Après El Chaltén nous sommes retournés à El Calafate, d’où on a pu prendre un premier vol vers Buenos Aires, en vue de notre retour à la maison.

Comme on avait 24h à passer à Buenos Aires, j’ai pris un hôtel dans le centre-ville, près du palais du Congrès. Ça nous a permis de visiter un peu la ville, mais aussi d’assister à une grande manifestation du 8 mars au soir (journée de la femme). La ville de Buenos Aires s’étend aussi que le regard peut porter, et compte plus de 20 millions d’habitants. Alors clairement je n’ai pu voir qu’une infime portion. Un arrêt intéressant: le Grand Splendid, un ancien théatre transformé en librairie.

El Chaltén – El Paredon

En après-midi, après notre escapade à cheval, je pars seul pour explorer une falaise (El Paredon) qui borde El Chaltén de l’autre côté du Rio de Las Vueltas. Un sentier permet d’accéder au sommet et ainsi d’avoir une vue large sur tous les sentiers et sommets que nous avons depuis notre arrivée.

Distance: 10.9k / D+ 358m / Temps de marche: 2h50 (sur 3h30)

El Chaltén – Equitation

Pour faire changement aujourd’hui, nous allons faire une promenade à dos de cheval. Pendant 2 heures, nous allons ainsi parcourir les terres d’une estancia (ranch) avec un guide et son chapeau de ‘gaucho’.

Le paysage est magnifique, et le parcours bien étudié. A la pause collation, les chevaux sont placés avec le Fitz Roy au loin dans le background.

El Chaltén – Laguna Torre

Deuxième journée de longue randonnée. Cette fois, nous partons au pied même de notre hébergement, pour aller atteindre une autre lagune (Laguna Torre), et le glacier qui s’y jette.

La météo est plus incertaine, un peu de pluie, mais je fais tout de même le circuit au complet.
On note au passage que la végétation prend de plus en plus des couleurs d’automne.
C’est la fin de l’été qui se pointe, ici.

Distance: 18.6k / D+ 515m / Temps de marche: 4h40 (sur 5h20)

El Chaltén – Fitz Roy

Première longue rando d’un jour depuis El Chaltén.

L’objectif est de joindre le Lago de los Tres, une lagune au pied de laquelle on peut voir le fameux Fitz Roy. La plupart des randonneurs font l’aller-retour directement depuis El Chaltén. Pour éviter cet aller-retour, nous prenons un transfert qui nous conduit plusieurs kilomètres au nord de la ville, près du Rio Electrico. Ce point de départ alternatif permet de voir d’autres formidables paysages.

Au total la journée sera très longue, et l’ascension vers la lagune et le Fitz Roy ardue, mais nous aurons encore droit à une météo parfaite, un temps estival tout de même rare dans cette région, plutôt connue pour sa météo capricieuse et ses vents constants.

En scrutant les sommets enneigés, je distingue une trace d’alpinistes. Heureusement, j’ai trainé ma Nikon, ce qui me permet da cpaturer leur présence.

Distance: 25k / D+ 948m / Temps de marche: 7h00 (sur 9h)

El Chaltén – Mirador de los Condores

On se déplace à nouveau.

Cette fois nous rejoignons, vers le nord, en 2 heures 30 de bus depuis El Calafate, la ville d’El Chaltén. C’est la ville la plus récente d’Argentine, fondée en 1985, suite à une dispute quant à la frontière avec le Chili voisin.

La ville prend depuis de l’ampleur, presqu’uniquement pour desservir les nombreux randonneurs qui y affluent depuis (ainsi que les spécialistes de l’escalades qui viennent pour tenter d’escalader le Fitz Roy). D’ailleurs le slogan de la ville est: ‘Capital Nacional del Trekking’.

De nombreux sentiers permettent d’explorer les lagunes et sommets avoisinants, il y a de nombreux endroits pour camper également, en dehors de tous les hébergements qu’on trouve en ville. Nous sommes ici exactement pour cela, pour faire quelques randos d’un jour à partir de la ville comme camp de base. On ne pourra cependant explorer qu’un petite partie du secteur, il y aurait assez de sentiers pour passer deux semaines ici.

Aujourd’hui nous arrivons à mi-journée, alors après une courte exploration de la ville, nous allons grimper sur un point élevé tout juste hors de la ville, où se trouve le Mirador de los Cóndores. On y a une vue qui englobe toute la ville et les sommets derrière, dont le fameux Fitz Roy. Et comme notre bonne étoile nous suit toujours, le temps est magnifique!

Distance: 3.8k / D+ 141m / Temps de marche: 1h

Perito Moreno

Après la portion Chilienne de notre voyage, nous poursuivons maintenant du côté Argentin. De Puerto Natales vers El Calafate, c’est 6 heures de bus.

Depuis El Calafate, un autre bus nous permet de rejoindre le Parc National Los Glaciares, 78km plus loin, d’où on peut admirer de près l’immense glacier Perito Moreno (30km de longueur par 5km de large), à partir de passerelles faciles d’accès. On fait également un tour de bateau qui nous permet de voir le glacier d’encore plus près.

Le glacier Perito Moreno est baptisé du nom de l’explorateur Francisco Moreno (perito signifiant « expert ») qui a étudié cette région au XIXe siècle et joua un rôle majeur dans la défense du territoire argentin, notamment dans les discussions pour la délimitation de la frontière avec le Chili. Tristement, même s’il était spécaliste de la région, Morenon n’a jamais pu accéder à la presqu’ile qui lui aurait permis d’admirer le glacier qui est nommé en son honneur.

Le Glacier Perito Moreno est un des rares sur la planète qui soit en équilibre, c’est à dire qu’il ne recule pas, et n’avance pas non plus. En fait, il avance de 2 mètres par jour, mais des segments à l’avant du glacier se détachent constamment pour tomber avec fracas dans l’eau. Sur place pendant 3-4 heures, on a pu voir plusieurs fois ce phénomène, parfois c’étaient des icebergs qui se cassaient et se retournaient dans l’eau. Bonne raison pour que les bateaux ne s’approchent pas trop du glacier.

Trek O – Jour 8 – Torres del Paine

Pour la première partie de cette dernière journée de trek, nous grimpons la vallée pour aller au lago de los Tres Torres.
Nous quittons vers 5h45, à la frontale, avec comme objectif de voir le soleil se lever sur les fameuses trois tours. Ces trois tours de granit sont l’effigie du Parc Torres del Paine, et sont donc le point culminant pour tout visiteur du parc.

Le sentier démarre en forêt, mais passé un certain point, ça grimpe raide sur de gros rochers, jusqu’au lac tout en haut.
Nous arrivons juste à temps (vers 6h45) pour voir pointer la faible première lueur du soleil sur le sommet des tours.
La lumière est rosée, mais l’effet ne dure pas très longtemps.

Les nuages s’installent, et comme il fait plutôt froid, on attend pas que le soleil soit complètement sorti pour reprendre la descente, vers le camp Chileno, pour arriver à temps pour obtenir notre petit déjeuner.

Par la suite on reprend la route, cette fois en descente tout le long, vers l’accueil et notre point de départ 8 jours plus tôt. En chemin nous rencontrons des hordes de randonneurs d’un jour, qui grimpent depuis l’accueil du parc, afin de voir les tours.On rencontre aussi certains de nos collègues randonneurs du trek O, qui avaient choisi comme hébergement le camp Central, situé plus bas.

On arrête au grand hôtel Torres pour célébrer la fin du trek. Puis c’est le retour à l’accueil, la navette vers Laguna Amarga, et les 2 heures de bus pour revenir à Puerto Natales.

Distance: 16.1k / D+ 687m / Temps de marche: 5h10 (sur 7h)

Trek O – Jour 7 – Chileno

Journée plus tranquille pour ce 7e jour de trek.

On longe tout le long le lac Nordenskjöld, jusqu’à ce qu’on bifurque vers le nord et la 3e branche du ‘W’, pour rejoindre le camp Chileno.

Le décor est plus monotone aujourd’hui (globalement si je compare avec les 4 premiers jours du trek O, je trouve que la portion du trek W est bien moins intéressante).

C’est seulement à l’approche du camp Chileno, lorsqu’on entre dans la vallée du rio Ascensio, que le paysage redevient magique.

Nouvelle nuitée en tente.

Distance: 14.4k / D+ 707m / Temps de marche: 4h10 (sur 5h20)

Trek O – Jour 6 – Cuernos

C’est sous la pluie que nous entamons notre 6e journée de trek.

Nous progressons maintenant sur le flanc sud du massif du Torres del Paine.
On se dirige vers la branche centrale du ‘W’ (vallée del Francés).
Au bout de cette branche se trouve le point de vue Britanico.

Heureusement on peut laisser nos sacs à dos an camp Italiano (fermé) et grimper sans lourde charge vers le point de vue.
Rendus à mi-chemin, au point de vue Francés, on observe plusieurs avalanches sur la face de la montagne devant nous.
On entend d’ailleurs de façon régulière des éboulis du genre, ça sonne beaucoup comme des coups de tonnerre.

La pluie a cessé durant la montée, bonne chose. On arrive à voir quelques beaux points de vue.
Par contre la pluie reprend au moment où on rejoint le point Britanico.
On ne verra donc pas grand-chose.

Après une redescente rapide on reprend nos sacs et on poursuit vers le camp Los Cuernos.
On longe maintenant l’immense lac Nordenskjöld.

Nuitée en tente.

Distance: 25.8k / D+ 993m / Temps de marche: 8h22 (sur 9h45)

Trek O – Jour 5 – Paine Grande

Journée plus courte et simple aujourd’hui.

Nous parcourons le trajet entre le refuge Grey et celui de Paine Grande en environ 4 heures.
Direction sud, on longe maintenant le Grey Lake, et on voit encore derrière nous le bout du glacier Grey.
Quand on compare sur les anciennes cartes, on voit que l’extrémité du glacier a passablement reculé au fil des ans.

Nous parcourons aussi des sections dont les arbres sont morts, résultat d’un important incendie qui a eu lieu en décembre 2011 dans cette section du parc, résultat de la négligence d’un visiteur qui a tenté de brûler du papier de toilette. Le feu avait duré plusieurs jours, mais avait heureusement pu être éteint avant qu’il ne detruise une partie plus importante de la végétation du parc.

Nous rejoignons le refuge Paine Grande, qui est encore plus imposant que le précédent, avec un important camping.
C’est le point où le catamaran sur le lac Pehoé vient déverser les randonneurs qui font le trek W de l’ouest vers l’est, et qui reprend ceux qui le font de l’est vers l’ouest et qui terminent ici leur parcours. En plus il y a plusieurs visiteurs d’un jour qui remontent le sentier pour aller voir le glacier Grey de plus près.

Ce soir le ciel est d’une clarté inégalée.
Le météo signale par contre du mauvais temps pour demain.

Distance: 12.2k / D+ 397m / Temps de marche: 3h55 (sur 4h30)

Trek O – Jour 4 – Grey

La quatrième journée du trek est la plus longue et la plus ardue en raison du dénivelé positif et négatif.

Nous partons donc assez tôt (vers 7h). Au départ le ‘sentier’ est plutôt difficile, beaucoup de racines et de boue. On atteint par contre rapidement la limite des arbres et la suite de l’ascension vers le col se fait sur des moraines. Le temps est magnifique, de même que le décor qui nous entoure, ce qui rend l’ascension agréable.

Nous atteignons le sommet du col (John Gardner Pass – 1187m) vers 10h. Le glacier Grey se découvre à nous. Son immensité surprend, même si on savait que c’était un des plus grands glaciers sur la planète. Ce qui surprend également, c’est l’absence de vent sur le col. Combien de vidéos avons-nous regardé où les randonneurs doivent affronter un fort – et glacial – vent en provenance du glacier plus bas. Nous sommes vraiment chanceux!

Le glacier marque la limite ouest du O trek, il ‘suffit’ maintenant de descendre et longer le glacier jusqu’au prochain refuge (Grey). C’est vraiment sur ce segment qu’on réalise à quel point ce glacier est immense et long de plusieurs kilomètres. On doit encore descendre et marche en forêt des heures, avec le glacier sur notre droite. Petit arrêt lunch au ‘campement’ Paso, puis le trek se poursuit, nous devons aussi traverser 3 grands ponts suspendus et plusieurs autres torrents qui originent des montagnes sur notre gauche et qui vont rejoindre le glacier.

On arrive enfin au refuge Grey (qui est plus un hôtel assez luxueux, en fait) entre 16h et 17h.
Nous serons désormais plus nombreux sur les sentiers.
Ici nous rejoignons un grand nombre de randonneurs, puisque nous sommes à l’extrême ouest du trek W.

Distance: 18.7k / D+ 884m / Temps de marche: 7h30 (sur 9h)

Trek O – Jour 3 – Los Perros

La troisième journée de marche sera relativement courte.
Nous montons à l’étape suivants, le campement Los Perros, qui est un arrêt pour la nuit obligatoire, parce que le journée suivante, elle, sera très très longue.

Aujourd’hui on marche principalement en forêt.
On traverse quelques fois une rivière sur des ponts à la solidité un peu douteuse.
On arrive à voir dans les quelques éclaircies les montagnes autour mais surtout, au loin, le col que nous rejoindrons demain.

Nuitée en tente pour tout le monde, car ici le refuge n’offre pas de place pour coucher à l’intérieur.
Malgré le fait que toutes les vivres sont livrés ici à dos de cheval, on mange tout de même très bien, ce qui sera une constante tout le long de ce trek.

Distance: 13k / D+ 479m / Temps de marche: 4h50 (sur 5h20)

Trek O – Jour 2 – Dickson

Au petit matin du jour 2, le décor est magnifique. Le sommet des montagnes qui nous entourent est tout enneigé. Nous démarrons notre longue journée de marche sous un soleil généreux.

Nous complétons la portion ‘ouest’ de notre grand tour, puis nous grimpons un col derrière lequel se dévoile les premiers glaciers qui ‘descendent’ des hauts sommets enneigés. Nous sommes maintenant direction ouest, et le vent de la Patagonie se fait sentir. Sur notre droite, en contrebas, nous remontons le long du lago Paine puis le rio Paine. Au terme de plusieurs heures de marche nous découvrons le magnifique site du refuge Dickson. Ici nous sommes tout près de la frontière avec l’Argentine, qui suit la cime des hauts sommets qui sont devant nous.

Distance: 21k / D+ 488m / Temps de marche: 5h45 (sur 6h45)

Trek O – Jour 1 – Serón

Première journée du fameux ‘O Trek’.

Tôt le matin on quitte Puerto Natales en autobus, pour rejoindre 2 heures plus loin Laguna Amarga, à la frontière du Parc National Torres del Paine. Il y a beaucoup de monde, car en plus des randonneurs du trek O, il y ceux qui vont faire le trek W (plus court), ainsi que des marcheurs à la journée.

Une navette nous mène à l’accueil officiel du parc. On fait quelque provisions pour la journée, on vérifie la météo pour les prochains jours et on débute la marche vers 10h.

Le trek se marche dans le sens anti-horaire, et le premier jour le terrain est assez facile. On fait par contre la dernière heure à la pluie avec un bon vent de face. Chanceux comme toujours, on arrive au refuge Serón juste à temps pour l’enregistrement et la sélection des tentes, plus confortables que j’imaginais.

Pour rajouter à notre satisfaction pour cette première journée, on se rend compte que les repas du soirs vont être excellents (saumon ce soir!). On fait connaissance avec des randonneurs venant d’un peu partout, que l’on va cotoyer pendant les 8 jours de ce trek.

Distance: 14.6k / D+ 336m / Temps de marche: 3h45 (sur 4h20)

PN Torres del Paine

Avant d’entamer le trek, j’avais prévu une journée de type ‘road trip’ pour aller voir de plus près le Parc National Torres del Paine. De cette façon on pouvait avoir une idée du massif avec une perspective différente.

En partant de Puerto Natales, nous avons d’abord fait un court arrêt à la ‘Caverne du Milodon’. Il s’agit d’une immense grotte célèbre pour la découverte qui y a été faite, en 1895, de peau, d’os et d’autres restes d’un animal disparu appelé Mylodon.

Au total, pour cette journée ‘découverte’ nous avons parcouru 240km. On a même vu (de loin) un puma!

Puerto Natales

Puerto Natales, c’est la ‘porte d’entrée’ de tous les voyageurs et randonneurs qui veulent visiter le Parc Torres del Paine. Située à 250km de Punta Arenas, Puerto Natales est une petite ville de juste 20 000 habitants, mais avec un nombre surprenant de restaurants, d’épiceries, de boutiques de sports, d’hébergements.

Tôt le matin, je pars à la course pour me dégourdir les jambes et découvrir un peu la ville et le bord du l’eau (fjord Última Esperanza). Et bien sûr profiter de la superbe luminosité pour prendre plein de photos!

Patagonie 2024

La Patagonie a toujours évoqué pour moi les grands espaces encore peu visités, le sentiment d’aventure et aussi la météo capricieuse, les vents la pluie, etc… J’ai toujours rêvé d’y aller, et c’est en février et mars 2024 que le tout s’est concrétisé. J’ai pu organiser par moi-même un voyage de rando avec quelques ami.e.s. Devant ce territoire immense il a fallu faire des choix, mais on a tout de même pu couvrir les essentiels.

La Patagonie englobe la pointe sud de l’Amérique du sud (au-dessus de la Terre de Feu) et se partage entre l’Argentine et le Chili; la cordillère des Andes sert de frontière du nord au sud. La Patagonie de l’Argentine comprend des steppes arides et des prairies, tandis que la Patagonie du Chili est traversée par des fjords de glaciers et bénéficie d’une forêt tempérée.

La plupart des gens vont en Patagonie pour faire le trek ‘W’ au parc Torres del Paine, du côté Chilien. Ce trek doit son nom à la forme des branches de son parcours. Dans notre cas, nous effectuons le trek ‘O’ qui fait le tour complet du massif du parc Torres del Paine (ça inclut le trek W à la fin). Nous prenons 8 jours pour parcourir les 140km du trek (plus 5000m de D+) Dans la première portion, seules 80 personnes sont admises par jour, en raison de la capacité des refuges et campings. Nous avons décidé d’utiliser les refuges où alors des tentes déjà installées, pour éviter d’avoir à trainer l’équipement de camping et pour se faire à manger (et ça fait plus d’espace pour l’équipement photo!).

En 2eme partie du voyage, on s’est rendus du côté Argentin, d’abord à El Calafate pour aller admirer le célèbre glacier Perito Moreno, et puis plus au nord à El Chaltén pour faire des randos d’un jour et voir notamment le tout aussi célèbre Fitz Roy.

Le voyage s’est déroulé fin février, début mars (c’est l’été là-bas), l’équivalent de fin-août début septembre pour nous. Ce fut un choix judicieux (ou en tout cas on a été chanceux), car alors qu’on s’attendaient à des températures autour de 15C le jour et de forts vents, on a plutôt eu droit à des températures tout à fait clémentes, peu de vent, et seulement un jour de pluie.

Distance totale marchée: 195km / D+ total: 6950m

La Réunion – Saint-Gilles

Journées de repos à Saint-Gilles.
Voici quelques photos croquées au hasard des promenades le long du lagon, à St-Gilles et autour.

Piton de la Fournaise J2 – Sommet

Le plan pour cet avant-midi est de monter au sommet du Piton de la Fournaise. Cependant il a plu toute la nuit, et ça se poursuit ce matin, lorsque nous entamons notre marche à 7h30. Nous espérons que ça se dégage pour le moment où nous atteindrons le sommet du volcan vers 10h.

Du refuge, il faut monter un peu, rejoindre le rebord de l’enclos, qui est le plancher du volcan. Des escaliers permettent de descendre la falaise. De là il faut compter une couple d’heures de marche sur les traces des différentes coulées de lave. Le reflief devient plus accidenté. Alors que l’on commence à grimper la pente du cone du piton de la fournaise, la pluie et le vent redoublent d’ardeur. Clairement, on ne verra rien si on poursuit vers le sommet. Nous faisons donc demi-tour environ à la moitié de la pente, vers 9h30. Retour hors de l’enclos. Les nuages finiront par s’écarter (vers 12h30) pour que l’on puisse voir le sommet, alors que nous attendons notre transport pour rejoindre notre dernier hébergement à St-Gilles.

Distance marchée: 8,9km / Durée: 3h05 (sur 3h45 au total) / D-: 469m

Piton de la Fournaise J1 – Montée au Refuge

Nous quittons notre gîte pour un dernier deux jours de randonnée, avec objectif de d’abord rejoindre à pied le refuge du Piton de la Fournaise (une route s’y rend, mais on est ici pour marcher!). Le sentier passe au travers de payasages très variés. Tout d’abord on traverse forêt et champs dans un décor bucolique; les vaches nous regardent passer. Puis on arrive au belvédère qui permet de voir un des effondrements passés du volcan. A partir de là nous sommes dans le domaine volcanique, le sol est plus sec et cravassé.

Après une petite pause bienvenue dans un parc ombragé on poursuit l’ascension jusqu’à ‘l’oratoire’ Ste-Thèrèse, qui offre une vue magnifique sur le côté mer du volcan (la plupart des coulées s’en vont vers la mer, à l’intérieur d’un enclos assez bien défini). Après une descente abrupte on traverse la plaine des sables, puis encore quelques reliefs avant de finalement rejoindre la route pour les derniers 200m jusqu’au refuge. Un super nouveau refuge est en construction, mais pour l’instant on doit passer la nuit dans l’ancien refuge, dont les volets ne tiennent pas fermés et le toit coule…

Distance marchée: 14,9km / Durée: 4h25 (sur 7h au total) / D-: 697m

Journée Touristique – Tunnels de Lave

Voici la journée où nous jouons aux touristes, avec une tournée en bus. Nous quittons le cirque de Salazie pour essentiellement visiter des sites situés le long de la route qui parcourt l’est de l’ile, le long des pentes du Piton de la Fournaise.

Dans l’ordre (enfin je pense), on admire d’abord deux grandes cascades, dont j’oublie le nom, puis l’église patrimoniale Sainte-Anne. Ensuite on visite le site de Sainte-Rose, qui fut en partie détruit par une coulée de lave en 1977. La coulée s’est arrétée aux portes de l’église du village; plusieurs y ont vu un signe divin (mais bon, la gendarmerie a aussi été épargnée, comme quoi les miracles, c’est comme la pommade, on en met où on veut).

On s’arrête ensuite pour le lunch à Pointe-des-Cascades, joli parc sur le bord de l’océan.

En après-midi on atteint le secteur délimité par l’enclos du volcan. C’est en général dans cette zone que les coulées récentes de lave ont eu lieu (et donc c’est pas habité et habitable). Juste un peu en dehors de cette zone, on s’arrête pour explorer un tunnel de lave, avec un guide spéléologue. Equippés de genouillères, de gants et casques, on descend à quelques dizaines de mètres sous le sol pour rejoindre le tunnel formé par la lave lorsqu’elle coulait. On passe plus d’une heure à parcourir une portion du tunnel et certains embranchements, c’était bien intéressant!

Une fois ça fait, long retour en bus vers notre prochain gîte dans les hauts de la plaine des Palmistes (ça ressemble au Jura nous disent nos amis). On aboutit dans un gîte à Bourg-Murat. Au souper, le propriétaire nous fait goûter une grande variété de ses décoctions de rhum arrangé (pas pris en photo).

Cirque de Salazie J2 – Hell-Bourg

Après le lunch on entreprend la descente dans le Cirque de Salazie. Notre objectif: retrouver nos bagages – et prendre une bière – à Hell-Bourg, joli village. On a le temps de se promener – ou de prendre d’autres bières – au goût de chacun.

Au souper, le propriétaire du gîte nous offre – à part le rhum comme de raison – une couple de chansons. C’est vraiment apprécié par tous.

Distance marchée: 4km / Durée: 1h46 (sur 2h au total) / D-: 550m

Cirque de Salazie J2 – Trou de Fer

Courte rando pour débuter la journée. Depuis le gîte de Bélouve on se dirige dans des sentiers et routes forestières jusqu’à un point de vue surprenant. En effet, c’est profond et on y trouve une des plus hautes cascades de La Réunion: la Cascade du Trou de Fer. Retour au gîte pour le lunch, en essayant de ne perdre personne.

Distance marchée: 8,8km / Durée: 2h45 (sur 3h22 au total) / D+: 255m

Cirque de Salazie J1 – Descente vers le Refuge de Bélouve

Il n’est que 9h et on quitte le refuge du Piton des Neiges pour de bon, en direction du Cirque de Salazie. On voit rapidement notre objectif, le refuge de Bélouve, qui ne semble pas si loin. C’est vraiment une erreur d’appréciation, car on en aura pour des heures à descendre les flancs du piton des neiges, et à parcourir le relief accidenté. Nous sommes en forêt, et en plus ça devient de plus en plus boueux. Heureusement, il y a de nombreuses échelles et planches pour rendre la progression un peu moins pénible.

Il nous faudra plus de 5h de marche pour enfin arriver au refuge de Bélouve, qui est au bord de la falaise qui surplombe Hell-Bourg.

Distance marchée: 9,5km / Durée: 4h05 (sur 5h40 au total) / D+: 93m / D-: 1000m?

Piton des Neiges J2 – Sommet (3052m)

On se lève très tôt afin de faire l’ascension vers le sommet du Piton des Neiges. On y sera à temps pour y voir le lever du soleil, vers 5h du matin. Le sentier est assez facile, et il y a ‘foule’ au sommet. il fait froid mais pas trop. Le spectacle en vaut la peine.

Du sommet on a une magnifique vue sur le Piton de la Fournaise, derrière lequel le soleil se lève. On voit dans son ensemble le Cirque de Cilaos, ainsi que le col de Taïbit, que nous avons franchi hiern au sortir du Cirque de Mafate. Une fois le soleil levé, nous redescendons vers le refuge pour un 2eme petit déjeuner, et pour refaire nos bagages. La journée est loin d’être finie!

Distance marchée: 6,5km / Durée: 3h10 (sur 4h10 au total) / D+: 584m

Piton des Neiges J1 – Refuge

On reprend déjà la route, et on laisse à nouveau nos bagages derrière nous pour les deux prochaines nuits. Au départ de Cilaos, on prend le bus local vers le début du sentier. De là, ça grimpe essentiellement en continu, sous la végétation, jusqu’à ce qu’on rejoigne le sommet de la falaise qui surplombe le Cirque de Cilaos.

De là, nous atteignons le refuge de montagne du Piton de Neiges.

Distance marchée: 6km / Durée: 3h20 (sur 4h00 au total) / D+: 1123m

Cirque de Mafate J5 – Marla à Cilaos via le Col de Taïbit

Dernier jour dans le Cirque de Mafate aujourd’hui. Nous allons basculer dans le Cirque de Cilaos et rejoindre la ville du même nom. Pour ce faire il nous faut grimper à la verticale pour atteindre le col de Taïbit, à 2080m d’altitude.

Nous atteindrons rapidement le col, d’où la vue est magnifique. Puis la descente se fait principalement en forêt, pour joindre la route. De là, petit bus vers Cilaos, pour enfin retrouver nos bagages laissés au premier jour, et prendre un repos bien mérité.

Distance marchée: 7km / Durée: 3h30 (sur 4h10 au total) / D+: 470m

Cirque de Mafate J4 – Roche Plate à Marla

Nous quittons le gîte de Roche Plate pour poursuivre vers le sud, vers le fond du Cirque de Mafate. Nous avons maintenant sur notre droite l’imposante falaise qui délimite le Cirque à l’ouest. Comme depuis les débuts, on suit essentiellement la Rivière des Galets qui s’enfonce parfois dans le sol en creusant de profond canyons.

Arrêt apprécié à la Tisanerie des Trois Roches, puis lunch un peu plus loin aux Trois Roches, justement (y’en a plus que trois en fait), sous l’oeil intéressé d’un regroupement de chats affamés. Puis on poursuit jusqu’à éventuellement bifurquer vers Marla, ultime village avant le col de Taïbit. On reste surpris de trouver à Marla, qui nous semble bien reculé, plein de gens, de gîtes, et un bar-restaurant qui sera bien apprécié pour terminer la journée.

Distance marchée: 11,3km / Durée: 5h30 (sur 6h30 au total) / D+: 669m

Cirque de Mafate J3 – Grande Place à Roche Plate

Aujourd’hui nous poursuivons plus loin dans le Cirque de Mafate. Beaucoup de dénivelé négatif et positif. Nous quittons le gîte de Grand Place pour descendre vers la rivière, en retraçant nos pas du premier jour. Puis nous remontons à l’Ilet des Lataniers, où l’on prend le temps d’admirer la vue. Notre parcours retrouve alors le sentier principal (faisant partie du GR R2), on passe par un canyon plus étroit, et arrivés à la hauteur le d’Ilet des Orangers, on prend une longue pause pour diner, sur les terrains du village.

En après-midi on se remet en mouvement, une longue montée nous attends. Au moment où l’on atteint le col (la Brèche), la pluie s’invite. Puis c’est un parcours en relief pour éventuellement monter jusqu’au village de Roche Plate au-dessus duquel se trouve notre gîte pour la prochaine nuit.

Distance marchée: 15km / Durée: 6h (sur 8h20 au total) / D+: 1861m

Cirque de Mafate J2 – Rivière des Galets

Après une première journée intense et chaude, nous faisons en ce 2eme jour une petite excursion pour aller se rafraichir dans un bassin de la Rivière des Galets. Puis retour au même gîte. Ça a l’air simple résumé comme ça, mais ça implique une grand descente de 2h30 dans le bas du canyon, et une remontée escarpée pour revenir, le tout sous une grande chaleur.

Distance marchée: 7km / Durée: 2h30 (sur 4h30 au total) / D+-: 556m

Cirque de Mafate J1 – Grand Place

De St-Denis, nous partons en minivan pour se rendre à 45 min plus au sud pour entamer notre première randonnée, dans le secteur de Sans Souci. Après une courte acsension dans un paysage rural, nous bifurquons vers la Canalisation des Orangers. C’est là que nous découvrons pour la première fois le paysage à venir du Cirque de Mafate, au fond duquel coule la Rivière des Galets.

Le sentier se love contre la falaise verdoyante, et comme il suit une canalisation, il est magnifiquement horizontal pour de nombreux kilomètres. Mais comme notre objectif est le village de Grand Place, tout au loin dans les falaises, il faudra plus tard descendre au niveau de la rivière pour remonter plus haut. Ce paysage grandiose mais difficile rend les villages difficiles d’accès. Ils sont ravitaillés par hélicoptères. A l’origine, les habitants se sont installés dans le Cirque pour fuir l’esclavage. La vie ne devait pas y être facile.

Distance marchée: 21,4km / Durée: 6h16 (sur 7h55 au total) / D+: 1400m

La Réunion 2023

Voyage d’exploration de La Réunion, l’île intense (c’est leur slogan). Organisé par Terres d’Aventure. En deux semaines, à pied, nous découvrons notamment le cirque de Mafate (époustouflant), on grimpe le Piton des Neiges (ancien volcan, culminant à 3052m). On monte (beaucoup), on descend, dans les forêts, dans les cirques et sur les flancs de volcans. On descend même sous terre dans un tunnel de lave (sans la lave!). On foule des terres volcaniques sur le massif du Piton de la Fournaise, témoin des éruptions et coulées de lave plus récentes. Et évidemment on goûte la bouffe locale toujours accompagnée d’un (plusieurs) verre(s) de rhum arrangé. Puis aussi quelques jours à la fin pour se reposer à Saint-Gilles et admirer son lagon.

Ce voyage est coté ‘trois bottes’: Amplement assez de bottes pour être satisfaits de nos journées. Beaucoup de kilomètres, de dénivelé, et surtout de la chaleur humide et un soleil bien présent pour ajouter au plaisir. Avec un guide local super sympathique. Ok, c’est loin, alors tant qu’à faire autant d’heures de vol (18h), aussi bien en ramener beaucoup de photos (comme d’habitude, quoi). Enjoy, comme disent les chinois.

Photos prises uniquement sur mon téléphone portable.

Funchal

Dernier petit tour à Funchal en fin de journée.

PR7 – Levada do Moinho – Levada Nova

Dernière randonnée de levada du voyage. Moins achalandée, mais vraiment à faire. Surtout que cette fois, on peut partir par une première levada (do Moinho), et revenir par une autre, qui parcours en parallèle (mais plus en hauteur) le même secteur.

Surtout, il y a un passage vraiment cool sur la levada Nova, où l’on passe derrière une chute!

Achada da Cruz

La côte nord et ouest de l’ile est souvent très escarpée, plus qu’au sud. Parfois, comme à Achada da Cruz, il y a une bande de terre difficile d’accès, qui a été cultivée, mais qui est accessible uniquement par un sentier, ou, dans ce cas-ci, par le téléphérique ayant la pente la plus raide d’Europe.

C’est donc un attrait touristique certain. Vu d’en haut, c’est aussi très beau, mais une fois en bas, on se rend compte qu’il n’y a pas grand chose à y faire, puisque les habitations sont désertées pour la plupart, et la petite balade se complète rapidement.

Pour ma part j’ai donc décidé de remonter par le sentier, un bel excerice cardio!

Seixal

Seixal, vue des airs (avec un drone) fait partie de bien des vidéos vantant les beautés de l’ile. Cette ville est surtout connue pour ses bains naturels d’eau de mer et de l’autre côté par une des rares plages de sable noir (naturel) de tout l’ile (les seules autres segments de plage à Machico et à Calheta) sont faites de sable importé.

Mais sinon, le village lui-même avait peu d’intérêt.

Ribeira do Inferno

Nouvelle journée à explorer le côté nord de l’ile. A partir de Sao Vicente, cette fois, jusqu’à Seixal.

Le plus beau décor, on a failli le manquer, j’avais noté qu’il fallait aller voir le Ribeira do Inferno, mais pour cela il faut marcher sur l’ancienne route qui suivait la falaise (les routes passent maintenant au travers des montagnes dans de nombreux tunnels). Quel endroit à ne pas rater! A partir d’un méandre de l’ancienne route, on peut voir la nouvelle route qui débouche brièvement dans une étroite vallée.

En plus, il y avait une course de vélo (pas eu le temps de capter les cyclistes, ça passait trop vite).

Ribeira da Janela

Après avoir roulé à nouveau vers Porto Moniz, nous suivons les indications de Google Maps vers un point de vue, assurément époustoufflant, mais terrifiant à rejoindre en voiture (route étroite, pente abrupte, et pavage qui disparait..!). Faut pas toujours écouter la madame de Google Maps.

Tout de même, en sortant de Porto Moniz, magnifique arc-en-ciel au dessus des rochers (Ilheus) de Ribeira de Janela. Cette petite ville est coincée dans une étroite vallée. Le point d’intérêt ce sont deux rochers plutôt photogéniques en bord de mer. Le genre de place qui fait la joie de ceux qui ont un drone.

Farol da Ponta do Pargo

Cette fois notre exploration nous mène à Ponta do Pargo, le point le plus à l’ouest de l’ile de Madère.

On laisse l’auto au Miradouro do Fio, puis on fait le reste à pied, vers le Farol (phare). Paysage enrichi par les averses que l’on peut voir au large de l’ile.

Puis on fait un détour pas très loin de là, au Miradouro da Garganta Funda, où normalement on aurait dû voir une grande cascade, mais elle était à sec (un peu étonnant vu les averses qui sont tombées ce matin).

Verada das 25 Fontes – Verada do Risco

Une autre randonnée de levada, située au centre ouest de l’ile. Et c’est aussi une des trois randos les plus populaires. Idéalement on serait arrivés plus tôt, mais cette fois on s’est un peu retrouvés (vers 10h) à la même heure que les groupes guidés. Dans la variante la plus populaire (et celle qu’on a fait, vu la météo), suit un sentier qui va d’abord à une cascade (Risco), pour ensuite retracer une partie de nos pas et descendre vers la levada das 25 fontes (des 25 sources). Le parcours était moins plat que ce à quoi on s’attendait, le levada lui-même et les arbres étaient jolis, mais la foule était bien trop important à la cascade finale pour qu’on puisse l’apprécier.

Ça vaut quand même la peine de faire cette rando, mais il y a des alternatives qui permettent d’aller voir la portion supérieure de la cascade de Risco, qui sont moins achalandées.

Retour vers notre hébergement (à Calheta) via le champ d’éoliennes dans les nuages (seul secteur plat de l’ile).

Madalena do Mar – Verada do Nateiro

Journée tranquille à explorer un autre bout de la rive sud de Madère. Cette fois on s’arrête à Madalena do Mar, petit lunch, puis promenade dans des plantations de bananes, qui se retrouvent un peu partout sur l’ile, dans les villes, et parfois même à flanc de falaise.

Verada do Larano – Boca do Risco

Autre rando, dont la particularité cette fois est qu’elle va nous mener à marcher le long d’une falaise au dessus de la mer. Ça semble bien vertigineux, mais en bout du compte c’est bien sécurisé et la rando de requiert pas d’être un randonneur aguerri.

On part des hauteurs de Machico, où on laisse la voiture, et on suit d’abord une levada pendant quelques kilomètres. On bifurque ensuite dans la forêt pour joindre la Boca do Risco. On débouche carrément sur les falaises du nord-est de l’ile. Puis de là le sentier suit le bord de mer à mi-falaise, en forêt, sur un plateau pendant quelques kilomètres, jusqu’à la portion la plus remarquable. Par la suite on atteint la ‘civilisation’ à nouveau, et on suit un chemin (ou un autre levada) jusqu’au village de Porto da Cruz, où on peut luncher en bord de mer. On prend ensuite un taxi qui nous ramène au point de départ pour récupérer l’auto.

Porto Moniz

En descendant de la forêt de Fanal, on se dirige pour la première fois sur la rive nord de l’ile, on atteint d’abord Ribeira de Janela (on reviendra), et on se dirige vers Porto Moniz, connue pour ses bains d’eau de mer.

Le retour vers Funchal, via la rive nord, se fait via un autre impressionnant réseau de tunnels, plusieurs faisant jusqu’à 3.2 km de long.

Fanal

C’est nuageux, c’est donc un moment idéal pour aller explorer la forêt de Fanal, située au delà du grand plateau au nord-ouest de l’ile.

La zone de Fanal est l’une des grandes forêts de Lauriers de Madère, située au Nord-Ouest de l’île. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999 et comme Patrimoine naturel de l’humanité (on ne trouve plus de ces forêts en Europe, elles subsistent seulement à Madère et aux Acores), cette forêt dense est également protégée par le Parc Naturel de Madère depuis 1982.

Fanal est une forêt de Lauriers particulièrement humide, dû au climat subtropicale de l’île et la forêt est très souvent dans la brume et le brouillard. Et c’est justement ce brouillard et les formes de arbres qui la rendent si spéciale à visiter.

Eira do Serrado

Tôt le matin je retourne à la ‘vallée des nonnes’ dans l’espoir d’aller grimper le Pico Grande (1654m), un sommet tout au centre de l’ile d’où on peut avoir une vue sur les montagnes environnantes, mais peine perdue, les nuages sont menaçants et très bas, cachant le sommet.

Comme solution alternative, je fais la rando qui permet de grimper vers le belvédère ‘Eira do Serrado’ à partir de Curral das Freiras. Un petit aller-retouer qui me prend environ 1h30, avec des vues plongeante sur les habitations dans la vallée.

Curral das Freiras + Ponta do Sol

Au milieu de l’île se retrouve une vallée isolée, appelée Curral das Freiras, littéralement l’écurie des soeurs, mais en anglais on parlera de la ‘Valley of Nuns’. Semblent que les soeurs, persécutées, se seraient réfugiées dans cette vallée. Heureusement, aujourd,hui un tunnel permet un accès en 30 minutes de Funchal, mais on peut aussi prendre de vieilles routes étroites et archies pentues pour explorer et trouver des belvédères hallucinants (wow, c’est pas à Madère qu’il faut avoir une transmission manuelle). Et comme on est en mois de mai, tout est hyper-fleuri, c’est magnifique.

PR9 – Levada do Caldeirão Verde

Journée un peu pluvieuse. On en profite pour aller faire une première randonnée de levada, qui suit un des nombreux canaux d’irrigation qui parsèment Madère (il y aurait plus de 300km de canaux). Ces canaux amènent l’eau des sources de montagne vers les village. Il y a presque toujours un sentier qui suit la canal, et le dénivelé est (donc) très faible. Les canaux s’enfoncent dans la montagne et suivent le profil des falaises, parfois coupant au travers en passant dans un tunnel (faut avoir sa frontale). On se retrouve donc assez rapidement dans la forêt assez dense, et humide. Au bout des levadas on trouve souvent une surprise, souvent une haute cascade, comme dans la cas de la Levada do Caldeirão Verde.

PS: ça peut être assez vertigineux par endroits, surtout quand on croise des randonneurs dans l’autre sens!

Jardin Botanique + Machico

Journée de repos où l’on visite le Jardin Botanique de Funchal (il est ok, mais entre celui-ci et le jardin Tropical, ce dernier est plus intéressant). Par la suite on explore un peu Machico, qui est juste à l’est de l’aéroport.

PR1 – Pico Areeiro to Pico Ruivo

LA randonnée que tous veulent faire à Madère (PR1). Et pour raison, c’est probablement une des randos d’un jour les plus magnifiques et suprenantes d’Europe. Le trajet permet de joindre le Pico Ruivo (1862m, sommet le plus élevé de Madère), depuis le Pico Areeiro (1818m). Tout ça alors que le refief est escarpé, on se demande par où on va passer. La randonnée de 7km implique beaucoup de descente, puis une montée ardue, ainsi que plusieurs tunnels et quelques secteurs vertigineux. Le chemin est par contre très bien aménagé, bien balisé et il y a toujours une barrière de sécurité qui met en confiance.

Il faut compter 4h30 à 6h pour faire la trajet (et après il faut revenir). Une fois au Pico Ruivo, on peut choisir de descendre vers Achada de Texeira (via PR1.2), au bout de 2.5k, il y a un accès routier, d’où on peut prendre un taxi pour le retour au Pico Areerio (1 heure de route). C’est ce qu’on a choisi de faire.

PR8 – Ponta de São Lourenço

La pointe est de l’île de Madère s’étend sur plusieurs kilomètres, et un de ses surnoms tient au fait qu’elle ressemble à la queue d’un dragon. Il n’y a pas d’arbres, alors en été ça peut être très chaud. C’est aussi une des trois randos les plus populaires de Madère (avec le Pico to Pico et la levada das 25 fontes). Nous bénéficions aujourd’hui d’un temps bien venteux, bien qu’un peu nuageux. C’est magnifique.

Pico do Areeiro

Une des activités prisées des touristes et des résidants de l’île est de se lever tôt pour aller voir le lever de soleil au sommet du Pico Areeiro, le 3eme sommet le plus élevé de l’ile 1818m). Le sommet est facilement accessible puisqu’il y a une route qui mène au gros radar qui s’y trouve, mais il faut se lever bien tôt, car il y a affluence. Alors que c’était bien calme et sans nuages à Funchal, à 35 minutes à peine de là, le sommet ce matin est affecté par des vents très forts, et les nuages touchent presque au sommet. Il fait plutôt froid.

Après le lever du soleil, on décide de laisser tomber la rando prévue (PR11 – Levada dos Balcões) puisqu’on ne verra rien, et on se dirige plutôt vers la pointe est de l’île…

Funchal + Jardin Tropical

Première journée complète à Madère, vu qu’il pleut, nous explorons un peu la vieille ville, puis on grimpe au Jadin Tropical, dans les hauteurs (accessible via un téléphérique).

Côte Sud – Bord de Mer

Tous juste arrivés à l’aéroport de Madère (dont la moitié de la piste est construite sur piliers, l’autoroute passe en dessous), nous commençons par marcher le long du bord de mer, entre Funchal (Lido) et le village de Càmara de Lobos (où Churchill venait peindre, durant ses vacances).

Lisbonne

Nous disposons de plusieurs heures entre entre Montréal et notre vol vers Madère, nous en profitons donc pour faire une visite éclair.

Madère 2023

Voyage de découverte de Madère, petite île appartenant au Portugal, dans l’Atlantique. À peine deux fois la superficie de Montréal, cette île montagneuse est un trésor qui est devenu fort populaire ces dernières années. Paradis de la rando grâce notamment aux lavadas, ces canaux d’irrigation qui amènent l’eau des sources de montagne au centre de l’ile vers les villages. Les villages de l’ile, autrefois accessible uniquement par l’eau, puis par des routes de montagne sinueuses et pentue, sont maintenant connectés par un réseau impressionnant de routes et tunnels (plus de tunnels ici que dans toute la Suisse, paraît-il). Pratique quand il pleut dans une partie de l’ile, on peut en 30 minutes se retrouver de l’autre côté où il fait beau!

PS: Petite mise en garde: ceux qui sont affectés par le mal des tranports et au vertige trouveront un beau défi à Madère!

Photos prises uniquement sur mon téléphone portable.

Teotihuacan

Retour vers Mexico, environ 5h de route. Notre dernière visite sera archéologique. Nous visitons la cité préhispanique de Teotihuacan, site spirituel important de l’aire précolombienne, reconnu pour ses grandes pyramides mésoaméricaines. Dodo pas trop loin de Mexico, pour attraper notre vol demain matin.

Pueblo Magico – Coatepec

Nous avons droit à deux nuits de repos à Coatepec, autre pueblo magico, situé cette fois plus à l’est, pas trop loin du Golfe.
Nous sommes dans la capitale du café et des orchidées. Petite balade et activités, le but étant de se remettre de la montagne.

Pico de Orizaba (5636m)

Nuit d’ascension. On se lève à minuit pour quitter vers 1h du matin. Nous formons 4 ou 5 cordées, il y a 4 guides de montagne pour nous épauler. Les vents sont assez calmes et le froid pas trop gênant.

Il nous faudra environ 4h pour atteindre la base du glacier. De là il faut mettre notre équipement (beaudrier, crampons, piolet) pour poursuivre en cordée (un guide et deux grimpeurs). Les configurations des diverses cordées changent durant la nuit, mais dans mon cas, avec mon partner Eric, nous poussons lentement mais sûrement vers le sommet. La pente est forte sur le glacier (pas vraiment de photos pour illustrer çà), et on s’essouffle rapidement, un peu au grand damn de notre guide, un Bolivien qui tente de nous encourager en français. Malgré tout vers les derniers mètres de grimpe le soleil se montre enfin, et c’est à la clarté qu’on met le pied sur le ridge puis le sommet, vers 7h30 du matin.

Bien heureux! En plus, contrairement à l’habitude sur ce genre de sommet, on prend un peu notre temps, car FX et deux autres cordées nous rejoignent peu de temps après. On peut ainsi célébrer l’atteinte de cet objectif en groupe, un premier sommet pour certains, possiblement un dernier de cette ampleur pour moi.

Il ne reste qu’à redescendre le glacier, puis rejoindre le campement, ce qu’on arrive à faire vers 12h30 Eric et moi, donc un peu moins de 12 heures après notre départ.

En fin de journée, le camp est tout démonté, nous avons repris les 4×4 pour rejoindre le village de Tlachicuca et puis le bus pour la longue route vers Coatepec.

Données Strava: durée en mouvement: 8h (11h30 durée totale) / distance: 9.7km / D+: 1402m

Pico de Orizaba – Acclimatation

Journée d’acclimatation au pied du Pico. Repos et petite rando au menu. Ça nous permet de bien visualiaser l’objectif. Contrairement à l’Izta, du campement on voit bien d’avance le sommet du Pico et son glacier.

Données Strava pour la marche d’acclimatation: durée: 1h30 / distance: 3.25km / D+: 202m

Tlachichuca – Refuge Piedra Grande

Autre journée de transition. On rejoint par la route le village de Tlachichuca. De là, nous transférons nos bagages de montagne du bus vers des 4×4 qui sont plus appropriés pour rejoindre, en 2 heures, le refuge Piedra Grande situé au pied du Pico de Orizaba, à 4260m d’altitude. Nous installons nos tentes pour deux nuits en vue de compléter notre acclimatation et se reposer pour l’ascension.

Pueblo Magico – Cholula

Deux nuits de repos dans un nouveau pueblo Magico, Cholula. Un peu bruyant dû à la musique un peu cacophonique ainsi que les pétarades de feux d’artifices qui accompagnent les fêtes d’avant Noël. On visite en journée la cathédrale, perchée sur une colline dominant la ville, et qui permet de bien voir les montagnes qu’on vient de quitter. Bonne bouffe en soirée.

Iztaccihuatl (~5000m)

L’ascension du Iztaccihuatl s’avère une affaire costaude. Seuls 4 membres du groupe réussiront à joindre le sommet cette nuit-là, et à en revenir 12 heures après le départ.

Nous démarrons de nuit, nous sommes plusieurs groupes à tenter de se suivre. Pour ma part, mon groupe rejoint le refuge en 3h45, ce qui est bien, et il fait encore noir. Le refuge n’est pas un encdoirt bien invitant pour se reposer, on voit les mulots y entrer et sortir sans arrêt. S’ensuit la grimpe, pas mal plus abrupte, vers le premier sommet intermédiaire, le ‘genou’ de la montagne, à un peu plus de 4900m d’altitude (la montagne est comparée à une femme couchée, d’où les noms des sommets intermédiaires). Nous atteignons ce point vers 6h00, juste au moment où le soleil se lève. J’étais plutôt confortable jusque-là, mais au petit matin les vents violents se sont levés, et le froid soudainement devenu plus intense. De ce point, il nous aurait encore fallu 3h pour joindre le véritable sommet à 5220m, et 2h pour en revenir (le tout incluant des montées et descentes un peu exposées), pour ensuite devoir faire une autre 2 ou 3h de descente pour retourner au campement. Notre petit groupe décide d’en rester là, et de bientôt reprendre en chemin inverse. On sera bien contents de rejoindre les tentes, qui se font secouer par les vents très forts.

Données Strave: durée en mouvement: 7h10 / distance: 10.74km / D+: 1062m

Amecameca – La Joya

Journée de déplacement et de transition. Nous arrêtons brièvement au village de Amecameca, pour le lunch et la ravitaillement. Puis montée vers le parc Iztaccihuatl – Popocatépetl pour rejoindre La Joya, où on installe notre campement pour gravir le volcan Iztaccihuatl (le voisin immédiat, le Popocatépetl n’est pas accessible car il est techniquement en éruption). Le repos sera de très courte durée, car on finit d’installer le campement vers 18h00, et on doit se laver à minuit pour un départ à 1h du matin.

Nevado de Toluca (4680m)

Première ascension ‘sérieuse’, avec une partie de notre équipement technique. Nous nous attaquons au 4e sommet du pays, le Nevado de Toluca, qui culmine à 4680m. En cours de route nous atteignons la laguna del Sol et de la Luna (4200m). Puis après une section de grimpe assez ‘facile’, nous entamons la progression vers le sommet, qui est plus technique. Au départ on a besoin de s’aider un peu avec les mains, puis pour les derniers xx mètres notre guide de montagne (certifié) installe une corde fixe qui nous permet de se sécuriser lors de notre progression. D’autant plus que les rochers sont un peu enneigés et glissants. On termine par une descente en ligne droite vers la lagune.

Données Strava: durée de déplacement: 4h40 / distance: 9.9km / D+: 626m.

Pueblo Magico – Malinalco

Nouveau pueblo magico. Cette fois nous sommes à Malinalco. Après une courte rando pour voir la village dans son ensemble, nous grimpons vers la zone archéologique, où des guerriers aztèques s’entraînaient à l’époque précolombienne. C’est foule sur la place centrale du village: en effet le Mexique joue un match de la Coupe du Monde de foot, et c’est retransmis sur grand écran.

Strave: durée: 2h total / distance: 4.8km total / D+: 155m + 88m.

Pueblo Magico – Tepoztlan

Journée de repos et visite de notre premier ‘Pueblo Magico’, villages classés par le gouvernement pour leur intérêt historique ou culturel. Nous sommes à Tepoztlan pour deux nuits, et nous grimpons sur le site de Tepozteco, une colline (2100m) avec une vue imprenable et une ancienne pyramide aztèque, qui nous est malheureusement innaccessible car c’est fermé. On termine tôt la journée avec lunch, dégustation de pulque et destruction de piñata.

Données Strava: distance: 4.43km / Durée 2h / D+ 434m.

PN Cumbres del Ajusco

Ayant raté la première journée de découverte d’un quartier de la ville de Mexico (dû à un vol retardé), ma première journée du voyage passe déjà en mode acclimatation. On se dirige à 60km au sud de Mexico vers le Parc National Cumbres del Ajusco. Nous grimpons le Volcan Ajusco (3930m), avec vue au loin sur Mexico. Quelques passages demandant l’aide des mains, mais sinon une ascension agréable, agrémentée d’un bel arc-en-ciel.

Données Strava: Temps de rando: 3h22 / Distance: 7.2km / D+: 581m

Mexique 2022

Voyage culturel et de montagne au Mexique en Novembre 2022, organisé par Karavaniers.

Le but ultime de ce voyage de haute montagne était de faire l’ascension des volcans Toluca (4680m), Iztaccihuatl (5220m) et Pico de Orizaba (5636m). Le tout entrecoupé, pendant les journées de repos et d’acclimatation, de la découverte de pueblos magicos et de visites de sites archéologiques.

Photos prises uniquement sur mon téléphone portable.

Corse – Bastia

Bus vers Bastia – Visite de Bastia.

De Porto-Vecchio on prend un bus vers Bastia. Ce trajet de 3h permet de voir la section plutôt ‘plate’ de la Corse, il n’y a pas tant à voir, met on voit bien sur notre gauche certains sommet sur lesquels nous avons marché pendant le GR20. Quand à Bastia, c’est une grande ville aux rues plus larges et animées. La citadelle est plutôt désertée et pas très invitante, sauf pour une couple de restos avec vue surélevée sur la marina.

Demain, train pour le retour vers Calvi, afin de boucler la boucle!

Corse – Bonifacio

Visite de Bonifacio – Scooter – Plage.

On veut rester dans l’action aujourd’hui, alors on loue des scooters (jusqu’à 50cc on a pas besoin de permis special) pour aller explorer les environs. On s’arrête d’abord brièvement à la plage de Palombaggia. L’eau est super chaude et le sable confortable. On poursuit ensuite jusqu’à Bonifacio, à la pointe sud de la Corse (40 min de scooter sur une route avec une limite de 70km/h c’est un peu en dehors de ma zone de confort).

Banifacio a vraiment un emplacement stratégique, d’ailleurs les bailleurs de fonds de cette ville ont mis le paquet pour y construire une citadelle médiévale imprenable, avec des avancées techniques que des grandes villes n’ont pas adopté avant de nombreuses années, comme des citernes d’eau, la cueillette de l’eau de pluie et des égouts séparés. Tout ça en vue de pouvoir tenir de longs sièges.

La citadelle est intéressante, mais c’est surtout le fait que certains édifices sont construits au-dessus du ‘vide’ qui attire l’attention. Egalement, l’escalier du Roi d’Aragon, avec ses 187 marches taillées dans le roc, qui nous amène jusqu’au niveau de la mer.

Corse – Porto-Vecchio

Visite de Porto Vecchio.

Le bus passe prendre les randonneurs à 9h devant le café, direction Porto-Vecchio.

Nous y passerons la journée (et notamment nous devons retrouver notre colis envoyé en poste restante depuis Calvi). C’est vraiment une jolie ville, avec de nombreux et excellents restos, un glacier incroyable sur la place centrale, et nous avons aussi eu droit à un spectacle de polyphonies Corses en soirée!

GR20 – J15

Du Col de Bavella à Conca [18.8km – D+ 569m – 6h02 en mouvement]

Dernière journée! Elle sera encore longue, car il nous faut d’abord joindre le refuge de Paliri (1h30) avant de faire la dernière étape jusqu’à Conca.

Ayant lu en diagonale le résume dans le guide, je m’attendais à une longue descente en forêt jusqu’à Conca, mais non, pas du tout; on reste dans le pattern habituel: montées, descentes, et passages de nombreux petits cols (Bocca) presque jusqu’à la toute fin. On pense à tout moment qu’on verra Conca apparaitre une fois passé tel ou tel col, mais ce n’est vraiment qu’à 30 minutes de la fin du sentier qu’on voit enfin se pointer le village de montagne ainsi que Porto-Vecchio au loin. Reste dont 30 minutes de descente en forêt, puis 15 minutes à descendre les rues du village pour enfin arriver sur la place du café, où nous attend la plaque tant vue sur la page du GR20.

C’est à notre tour d’immortaliser la conclusion de ce beau défi avec mon fils. Je n’aurai pas trainé le petit trépied pour rien!

Au café, juste après, on sa paye la traite avec tout ce qui nous a manqué durant ces 15 jours, avec des chocolatines et même une glace!

GR20 – J14

De la Bergerie de Croci au Col de Bavella en passant par la variante alpine (Aiguilles de Bavella).
[17.4km – D+ 993m – 7h12 en mouvement]

Avant dernière journée de notre périple. Et plutôt longue aussi. Alors que plusieurs s’arrêtent au refuge d’Asinau, nous combinons cette journée avec la variante alpine pour rejoindre le col de Bavella.

On commence d’abord à travers de grands espaces où on profite du lever de soleil. Puis le sentier remonte vers le nord, mais remonte aussi en altitude, jusqu’à la Bocca Stazzunara qui nous ramène pour une dernière fois au dessus de 2000m (2025m pour être exact). On rejoint ici une variante du GR20 que certains amis ont pris. On aurait aussi pu faire le Monte Incudine, le dernier grand sommet du sud de la Corse. Plutôt nous nous lançons dans la vertigineuse descente jusqu’au refuge Asinau. Ceux que lon croise à la montée semblent trouver ça difficile, avec raison. Sur une carte avec des courbes de niveau, on a l’impression de descendre une falaise.

Puis, après un court arrêt au refuge d’Asinau, on poursuit dans la vallée d’Asinau pendant 2 heures jusqu’au point de jonction entre la variante alpine (Aiguilles de Bavella) et le GR20 ‘officiel’ qui fait un grand détour. Pause lunch avant de se lancer à l’assaut des aiguilles, cette fois-ci on est sur un sentier marqué par deux bandes jaunes. Ça grimpe d’un bon 400m sans nous laisser d’endroit pour souffler. On voit les premières aiguilles au travers des arbres, c’est vraiment haut!

Une fois rendu au sommet, le sentier parait assez aisé pour la plus haute des aiguilles. Ça semble pas si mal… Le guide, qui indique qu’il faut une bonne insensibilité au vertige aurait-il exagéré? C’est vraiment dès la première descente qu’on voit apparaitre la section qui me stresse pas mal: on voit en effet en contrebas une immense dalle (ou rocher) avec une chaine pour s’aider, mais qui, vu de loin, se trouve dangereusement près du vide! Finalement, c’est un gros défi, mais on est tellement concentré qu,on oubli le vide aux alentours. C’est surtout pour arriver à mettre le pied sur la dalle pour démarrer la montée qui représente un gros défi, car on doit se hisser à 8 pieds de haut.

Bon, de toutes façons pas le choix, faut progresser. S’ensuit encore pas mal de montées et descentes de type ‘escalade’, mais enfin on finit par atteindre la dernière aiguille et on voit en contrebas la route qui passe par le col de Bavella. Longue descente abrupte (on commence à être habitués, mais la fatigue se fait sentir). Enfin on rejoint le site (très touristique) et on marche 300m pour rejoindre notre auberge. ouf!

GR20 – J13

Du Refuge d’Usciolu à la Bergerie de Croci [15.1km – D+ 509m – 4h46 en mouvement]

On passe une nouvelle matinée sur la crêtes de la même chaine de montagne que leux deux jours précédent. C’est cependant la fin qui s’approche, les sommets sont de moins en moins hauts, de même que les montées et descentes, mais le GR20 nous réserve tout de même quelles petits défis techniques. Pendant un bon bout on voit derrière nous le refuge d’Usciolu. Avant de quitter les sommets pour de bon, on en traverse un qui a été affecté par un feu de forêt assez récemment (plusieurs feux durant l’été 2022 en raison de la sécheresse intense).

Juste avant le lunch on quitte cette sucession de montagnes pour des pâturages et des boisés. On mange près d’une rivière, puis on passe à côté de la bergerie de Basseta, ainsi que le refuge de Matalza sans s’arrêter. On pousse jusqu’à la Bergerie de Croci, bien organisée. Ici aussi les lasagnes au menu sont généreuses et vraiment bonnes.